Budget nécessaire pour un voyage en Islande : estimation des coûts

Les chiffres ne mentent pas : passer une semaine en Islande peut coûter le prix d’un séjour complet dans d’autres pays d’Europe. Entre la haute saison touristique et les mois plus calmes, entre une voiture de location et un simple ticket de bus, tout peut changer du simple au triple. Pour beaucoup, le budget quotidien flotte entre 120 et 300 euros par personne, sans même parler des sorties exceptionnelles ou des aléas du voyage.

Les voyageurs qui connaissent déjà le Nord le savent : ici, le moindre sandwich ou plein d’essence pèse lourd sur l’addition. Les différences de prix entre Reykjavik et le reste de l’île surprennent même les habitués. Ce qui attend le visiteur ? Un pays fascinant, mais exigeant pour le porte-monnaie.

Le coût de la vie en Islande : à quoi s’attendre avant de partir

L’Islande, perchée à la pointe nord de l’Europe, ne fait pas dans la demi-mesure : rares sont les destinations où la vie quotidienne coûte aussi cher. La couronne islandaise (ISK) s’impose partout, et chaque achat rappelle la réalité locale. Les voyageurs venus de France ou de Belgique ressentent aussitôt le choc tarifaire, surtout en posant le pied à Reykjavik : ici, les prix suivent le rythme des grandes métropoles scandinaves.

Comparer l’estimation des coûts avec d’autres pays nordiques est révélateur : une semaine en Islande s’aligne souvent sur la Norvège ou la Suisse. Les produits du quotidien, les repas, les services : tout s’affiche 30 à 50 % plus cher qu’en France. Ce décalage ne concerne pas que les hôtels ou les restaurants ; il se glisse aussi dans le panier de courses ou le moindre café commandé.

Voici quelques repères concrets pour mesurer l’écart avec la France :

  • Un café à Reykjavik peut revenir deux fois plus cher qu’à Paris.
  • Le panier moyen en supermarché (Bonus, Kronan, Nettó) dépasse largement le ticket habituel côté hexagonal.
  • Les transports, la location d’une voiture ou certaines activités affichent des tarifs rarement rencontrés ailleurs en Europe.

Vivre à l’islandaise demande donc de réfléchir à chaque dépense. Préparer le budget nécessaire pour un voyage en Islande devient un exercice de précision : chaque euro doit se justifier, chaque couronne s’apprécie. Ceux qui connaissent déjà l’île misent sur l’organisation, choisissant à l’avance où investir pour profiter au mieux du séjour, sans mauvaise surprise au moment de régler la note.

Quels postes de dépenses prévoir pour un séjour réussi ?

Anticiper le budget voyage pour l’Islande, c’est répartir avec soin chaque poste de dépense. Premier point de passage : le billet d’avion. Selon la saison, les prix varient du simple au double, avec des compagnies comme Transavia, Icelandair, JetBlue ou PLAY reliant Reykjavik depuis les principales villes d’Europe.

Sur place, difficile d’échapper à la location d’un véhicule pour explorer les paysages. Blue Car Rental, Guide To Iceland ou Lava Car proposent berlines, 4×4, vans ou camping-cars, chacun avec ses tarifs, souvent plus élevés en été. Pour ceux qui cherchent à réduire la facture, les bus ou le covoiturage restent possibles, mais la liberté d’une voiture fait souvent la différence.

Côté hébergement, l’Islande déploie tout son éventail : auberges de jeunesse pour les budgets serrés, hôtels plus confortables, guesthouses typiques, Airbnb ou campings pour les voyageurs autonomes. À Reykjavik comme dans les coins reculés, mieux vaut réserver tôt, surtout en été, sous peine de devoir composer avec ce qu’il reste.

Pour éviter les mauvaises surprises, voici les principales dépenses à anticiper :

  • Nourriture : Les chaînes Bonus, Kronan ou Nettó offrent des prix abordables pour faire ses courses. Aller au restaurant reste un luxe, même pour une cuisine sans fioritures.
  • Activités : Excursions, musées, bains géothermiques comme le Blue Lagoon ou Myvatn Nature Bath font grimper la facture, mais beaucoup viennent en Islande pour ces expériences uniques.
  • Assurance voyage : Mieux vaut choisir une couverture solide, par exemple via Globe Traveller d’ACS ou Chapka.
  • Parkings payants : À prévoir à Reykjavik et près des sites incontournables, sous peine d’amende.

En tenant compte de ces paramètres, on ajuste son estimation des coûts au plus près des réalités du terrain, et on évite les déconvenues une fois sur place.

Paysage d

Exemples de budgets selon la durée et le style de voyage

L’estimation des coûts varie beaucoup selon la durée du séjour et le niveau de confort choisi. Passer une semaine en camping ou en auberge de jeunesse permet d’alléger la dépense, sans sacrifier la découverte des panoramas incroyables de la côte sud ou du cercle d’or. À l’inverse, choisir un hôtel ou une guesthouse confortable, et multiplier les excursions, fait grimper le total.

Pour mieux cerner les différences, voici des exemples concrets :

  • Un court séjour (3 ou 4 jours), en camping ou auberge, permet de limiter les frais. Prendre le bus, cuisiner soi-même avec des produits locaux (skyr, hot-dog islandais), et privilégier les activités gratuites comme la randonnée ou la baignade dans une source naturelle, c’est le choix du budget maîtrisé.
  • Une semaine à deux, avec location de voiture et hébergement intermédiaire (Airbnb ou guesthouse), implique une dépense moyenne. Ajouter un bain géothermique, une sortie aux baleines ou une randonnée sur glacier, et le budget s’envole vite.
  • Un road-trip de 10 à 15 jours en van ou camping-car voit le prix du véhicule peser lourd dans le total. Ce mode de voyage offre une autonomie précieuse, mais l’essence et les parkings payants s’additionnent rapidement.

Tout dépend du mode de déplacement, du type de logement et de l’intensité des activités organisées. Entre le voyageur minimaliste et celui qui mise sur le confort, l’écart se creuse : preuve que l’Islande sait s’adapter à bien des envies, à condition de préparer soigneusement son budget.

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